

Ebih-Il, de Mari
À la découverte de l’aile Richelieu

Statue du nu-banda Ebih-Il
Vers 2400 avant J.-C.
Cet intense regard bleu en lapis-lazuli sur fond de coquille et souligné de bitume est celui d’Ebih-Il. Vers 2340 avant J.-C., il était « nu-banda », un poste important incluant des responsabilités politiques et militaires. Il travaillait à Mari, en actuelle Syrie, à une époque où le monde oriental s’organise en royaumes, dirigées par des princes ou des rois.
Ebih-Il est vêtu du kaunakès, une jupe aux longues mèches de laine portée par les hommes et par les femmes. Il se tient assis, les mains jointes dans une position de prière, dite d’orant.
Ce type de statue était disposé dans des temples, afin de perpétrer un acte de dévotion envers une divinité. La taille et les dimensions des statues varient en fonction de la richesse du commanditaire. Celle d’Ebih-Il est d’une qualité extraordinaire et dans un très bon état de conservation.
Dédicace
Sur l’épaule, on peut voir une inscription : Ebih-Il a dédié cette statue à Ishtar Virile, la déesse de l’amour. Ishtar est l’une des divinités les plus importantes de la mythologie de l’Orient ancien.