De Dilmun à Tylos - Voyage archéologique au Royaume de Bahreïn

Antiquités orientalesExposition-dossier

Le 10 août 2022

Grâce au dépôt d’environ 70 oeuvres issues des musées du Bahreïn, cette nouvelle présentation dresse, pour une durée de cinq ans, un panorama des différentes cultures qui se sont succédé dans cette île du Golfe de l’âge du Bronze jusqu’à l’Islam.

À partir du 6 octobre 2022
Aile Richelieu, niveau 0, salle 230

Voir aussi : Bahrein et ses voisins, Colloque Auditorium Michel Laclotte, le 17/11/2022

L’exposition permet de découvrir des civilisations extrêmement peu représentées jusqu’alors dans les collections du Louvre, et notamment celles qui structurent le passé préislamique de Bahreïn.

Bahreïn a été un centre majeur de la civilisation de Dilmun (entre 2500 et 600 avant Jésus-Christ), maintes fois évoquée dans les sources  mésopotamiennes. Dilmun entretenait en effet d’étroites relations d’échanges avec la Mésopotamie, reflétées dans divers récits mythologiques. La position centrale de Bahreïn au coeur du Golfe lui a également permis de jouer un rôle d’intermédiaire sur les routes maritimes reliant l’Arabie, l’Iran, le sous-continent indien jusqu’à la Mésopotamie.

L’île est célèbre pour ses vastes nécropoles composées de centaines de tertres d’où provient la majorité du matériel exposé. Le mobilier funéraire comprend des objets de fabrication locale comme des productions importées, au premier rang desquelles les perles en cornaline de l’Indus, mais également les objets en cuivre et en pierre tendre de la péninsule d’Oman. Les sceaux cachets sont une des réalisations les plus reconnaissables  de cette civilisation et montrent une iconographie riche et spécifique qui reflète les croyances locales.

Plus tard, après les conquêtes d’Alexandre le Grand, la culture de Bahreïn, appelée Tylos dans les sources grecques, poursuit sa vocation d’ouverture. Les tombes de cette période témoignent toujours de la richesse et de la provenance parfois lointaine du mobilier déposé.

Commissaires :
Julien Cuny et Marianne Cotty, musée du Louvre.

 

CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Sous la direction de Marianne Cotty et Julien Cuny.
Édition Bahrain Authority for Culture and Antiquities (BACA).

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L’exposition permet de découvrir des civilisations extrêmement peu représentées jusqu’alors dans les collections du Louvre, et notamment celles qui structurent le passé préislamique de Bahreïn.

Bahreïn a été un centre majeur de la civilisation de Dilmun (entre 2500 et 600 avant Jésus-Christ), maintes fois évoquée dans les sources  mésopotamiennes. Dilmun entretenait en effet d’étroites relations d’échanges avec la Mésopotamie, reflétées dans divers récits mythologiques. La position centrale de Bahreïn au coeur du Golfe lui a également permis de jouer un rôle d’intermédiaire sur les routes maritimes reliant l’Arabie, l’Iran, le sous-continent indien jusqu’à la Mésopotamie.

L’île est célèbre pour ses vastes nécropoles composées de centaines de tertres d’où provient la majorité du matériel exposé. Le mobilier funéraire comprend des objets de fabrication locale comme des productions importées, au premier rang desquelles les perles en cornaline de l’Indus, mais également les objets en cuivre et en pierre tendre de la péninsule d’Oman. Les sceaux cachets sont une des réalisations les plus reconnaissables  de cette civilisation et montrent une iconographie riche et spécifique qui reflète les croyances locales.

Plus tard, après les conquêtes d’Alexandre le Grand, la culture de Bahreïn, appelée Tylos dans les sources grecques, poursuit sa vocation d’ouverture. Les tombes de cette période témoignent toujours de la richesse et de la provenance parfois lointaine du mobilier déposé.

Commissaires :
Julien Cuny et Marianne Cotty, musée du Louvre.

 

CATALOGUE DE L’EXPOSITION
Sous la direction de Marianne Cotty et Julien Cuny.
Édition Bahrain Authority for Culture and Antiquities (BACA).

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