Dani Karavan High Maintenance : The Life and Work of Dani Karavan

30 Janvier 2022

Dani Karavan

High Maintenance : The Life and Work of Dani Karavan

FilmsJIFA 2022En live

30 Janvier 2022

Le film est diffusé gratuitement en direct


De 17h à 18h30
Présentation par Pascale Raynaud (Programmatrice Cinéma) et Véronique Jaeger, galerie Jeanne Bucher Jaeger

Dani Karavan (High Maintenance: The Life and Work of Dani Karavan)

Film de Barak Heymann, Isr., Pol., 2021, 66 min., vostf
Première française suivie d’une discussion avec Barack Heymann, réalisateur, et Noa Karavan, fille de Dani Karavan, présidente de Artist for Public Art (APA) 1777 et Véronique Jaeger, galerie Jeanne Bucher Jaeger 
Coproduction ZDF/ARTE, KAN Israeli Public Broadcasting Corp, Vision House, Polish Film Institute, Israel Cinema Project – The Rabinovich, Foundation for the Arts.

Auteur d'une centaine d'installations, artiste maintes fois primé, Dani Karavan s'inquiète : pour ses oeuvres qui s'abîment, son âge avancé, le climat politique en Israël et sa dernière commande.


Dani Karavan (High Maintenance: The Life and Work of Dani Karavan)
Isr., Pol., 2021, réal. Barak Heymann, 66 min., prod. Heymann Brothers Films
Auteur d’une centaine d’installations, artiste maintes fois primé, Dani Karavan s’inquiète : pour ses œuvres qui s’abiment, son âge avancé, le climat politique en Israël et sa dernière commande…

Après des études d’art à Tel-Aviv, Jerusalem, Florence et Paris, Dani Karavan (1930-2021) commence dans les années 1960 par la création de décors pour le théâtre, le ballet et l’opéra, collaborant notamment avec la chorégraphe américaine Martha Graham ou le compositeur italien Gian Carlo Menotti. Son travail s’oriente rapidement vers la sculpture environnementale. Le Monument du Néguev (1963-1968) est l’une des premières réalisations emblématiques de l’artiste dont le succès engendrera d’innombrables commandes à travers le monde, aux États-Unis, au Japon, ou encore en Corée. En 1976, il représente Israël à la Biennale de Venise et sera présent à la Documenta de Kassel en 1977, année où il reçoit le Prix Israël. À Berlin, près de la porte de Brandebourg, il conçoit le monument rappelant le massacre de 500 000 Tziganes par les nazis. En France, on connaît notamment son Axe majeur à Cergy-Pontoise (1986) ainsi que le Square de la tolérance au siège de l’Unesco à Paris (1993-1996) et Passages, son œuvre monumentale réalisée entre 1990 et 1994 à Port-Bou, en hommage à Walter Benjamin. En 1998, il obtient le prix Praemium Imperiale Tokyo. En 2018, la galerie Jeanne Bucher Jaeger présente une exposition personnelle intitulée ADAMA (« Terre » en hébreu), où sont présentées les dernières sculptures de l’artiste, ainsi que ses bas-reliefs en béton de terre crue.

Barak Heymann réalise et produit des documentaires pour la télévision et le cinéma depuis plus de 15 ans. La société cinématographique indépendante de Barak et de son frère Tomer, Heymann Brothers Films, a produit plus de 30 documentaires, notamment Lone Samaritan (2010), Mr Gaga (2015), In Your Eyes (2018) et Comrade Dov (2019), dont certains en coproduction internationale. Leurs films ont été présentés et primés dans de nombreux festivals à travers le monde, notamment Berlinale, IDFA et Hot Docs. Barak enseigne dans plusieurs écoles de cinéma en Israël.


Dans le cadre de la « Sélection 2021 » de la 15e édition des JIFA.


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JIFA 2022 : être artiste

Focus et sélection du 26 au 30 janvier 2022

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