Carte blanche à Mohamed Bourouissa (6/6)Journées internationales du Film sur l'Art - 2024

7 Avril 2024

Carte blanche à Mohamed Bourouissa (6/6)

Journées internationales du Film sur l'Art - 2024

Films

7 Avril 2024

Projections et discussion avec Anaïs Tohé Commaret et Tarek Lakhrissi
Lecture par Neïla Czermak Ichti

Pour conclure cette Carte blanche, l’artiste met son travail en dialogue avec trois artistes issus de la nouvelle génération de la scène française


Soirée de clôture
Lunatique

Comme le lunatique placé sous influence de la lune, l’art est d’humeur changeante et peut agir sur nos amertumes pour les amplifier ou les apaiser. Artiste majeur de sa génération, Mohamed Bourouissa a permis de modifier certaines perspectives de la scène artistique internationale, autant par le choix de ses sujets – l’artiste préfère le mot obsessions -  que par ses méthodologies participatives, toujours pour déconstruire les récits et les regards dominants. Pour conclure le cycle de rencontres élaboré pour le Louvre, l’artiste met son travail en dialogue avec trois artistes issus de la nouvelle génération de la scène française, qui eux aussi, et autrement, ouvrent de nouvelles perspectives de vies sensibles.

Projections 
Anaïs Tohé Commaret, Sur la dalle, 2mn16, 2018 
Tarek Lakhrissi, Coeur Brillant, FR, 2023, 14mn

Discussion entre Mohamed Bourouissa et Anaïs Tohé Commaret et Tarek Lakhrissi
Modération Hugo Vitrani,
 Palais de Tokyo


Lecture 
Neïla Czermak Ichti, Hommage et paix à Bolaji Badejo, 2021
Production musicale : Lila

Neïla Czermak Ichti est née à Bondy (Seine-Saint-Denis), en 1996. Évoluant entre l’autobiographie et la fiction, son travail tisse des récits collectifs à partir d’expériences intimes qu’elle déploie en peinture ou à l’encre bleue, sans repentir. Sa peinture est aussi une histoire de vulnérabilité, de vengeance, pour faire du démoniaque un outil de pouvoir : celui de faire pleurer de rire des larmes de sang. Fasciné par les monstres et les oublié.es de l’histoire, l’artiste a réalisé un précieux travail de recherche et de peinture en hommage à Bolaji Badejo, acteur (in)connu pour avoir joué Alien, le huitième passager, réalisé par Ridley Scott en 1979. A travers ce témoignage rendu pour cet acteur principal maltraité et non crédité, Neïla (Alien à l’envers) vient aussi réparer symboliquement l’histoire de sa mère qui a joué enfant dans le film Les baliseurs du désert sans que son nom soit mentionné. 
 

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Carte blanche à Mohamed Bourouissa

Week-end cinéma du 5 au 7 avril 2024

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